Aujourd’hui, des statistiques alarmantes et des faits déplorables rappellent les conséquences néfastes de la surpêche. D’ailleurs, si vous le constatez, la plupart des poissons commerciaux sont surexploités par les sociétés de pêche. Actuellement, par de mauvaises intentions et des actions illégales, des milliers d’espèces marins comme les thons, l’espadon ou encore les saumons en sont victimes. La situation est de plus en plus inquiétante. Mais afin de protéger l’écosystème et surtout l’écologie marine, il faut limiter la surpêche. Dans ce cas, il faut mettre en œuvre les techniques suivantes.
Instaurer des réserves marines dans les océans
Il faut savoir que la pratique de surpêche n’a pas d’avenir dans la vie. Puisqu’à force de l’exercer, il ne reste plus rien à consommer. De toute façon, cela détruit toute la vie marine. En pratiquant une activité normale et régulière, la régénération de ces faunes marins est assurée. Mais ce n’est pas la même situation avec la surpêche. Ce qui rend très primordiale l’instauration des réserves afin de la limiter. En effet, cela a pour objectif de conserver les habitats naturels des biodiversités marins. Ensuite, cela sert à contrôler l’activité des hommes relative à la pêche ou à d’autres actions comme le tourisme. Mais dans les deux cas, le but reste le même qui est de rendre conciliables ces pratiques avec la conservation de l’espace marine. D’ailleurs, l’esprit de la mise en place d’une réserve repose sur deux idées à la fois. L’une sur la protection de l’écologie du fond marin et l’autre sur la sensibilisation de l’importance de ce dernier. Vous pouvez en savoir plus ici si vous voulez savoir l’utilité de ces réserves. Pour ce faire, il faut mettre en place des sites qui constituent des zones qui sont interdites à des pêcheurs. L’interdiction touche les individuels et les sociétés de pêche. Cela peut être instauré dans tous les océans, à la proximité des récifs coralliens.
Recourir à un système d’aquaculture intense
Pour limiter la pratique de la surpêche, une autre mesure peut être préconisée. Il s’agit du recours à l’application de l’aquaculture. C’est un terme qui signifie l’élevage des poissons dans un endroit aquatique. Il faut savoir que la consommation en poisson des hommes augmente quotidiennement. Par conséquent, l’aquaculture est devenue une sorte d’alternative pour compenser les besoins des consommateurs. C’est aussi une alternative pour limiter la surpêche, et cela, de façon durable. Puisqu’en élevant des poissons, vous pourriez éviter d’aller pêcher dans la mer. Ce qui favorise une croissance régulière des espèces marines. Le plus connu de ce secteur est l’élevage du saumon. Ce secteur permet à de nombreux consommateurs de s’offrir des viandes de saumons pendant toute l’année. D’autant plus qu’il permet à éviter la surexploitation des saumons sauvages. Un système qui permet de préserver ces espèces en voie de disparition. Ainsi, si de nombreuses sociétés se mettent à l’aquaculture, le problème relatif à la surpêche se résout rapidement. De toute façon, ce type d’élevage peut couvrir les marchés internationaux. Et comme activité, l’aquaculture est plutôt bénéfique.
Lutter contre la pratique de pêche illégale
Contrairement aux petits pêcheurs des villages, les activités des sociétés de pêche ont des répercussions palpables sur les réserves des espèces marines. Sans doute parce que leurs bateaux et matériels sont largement grands. Une surpêche est surtout constatée dans le domaine des pêches industrielles. Dans la pratique de leur activité, ces sociétés s’exercent en ayant des autorisations. Toutefois, certaines d’entre elles violent les normes imposées en la matière. Le plus courant de leur agissement est l’augmentation des tonnages autorisés. Ce qui constitue une pratique de surpêche illégale. De toute façon, cela cause des dommages à l’économie locale, car il reste peu de chose aux pêcheurs locaux. À côté de ces grandes sociétés, d’autres pratiquants exercent également la surpêche. Il s’agit des bateaux clandestins qui pêchent de façon illégale. Cette illégalité se manifeste soit par l’exercice pendant les périodes de clôture, soit par l’exploitation abusive des espèces de poissons. Par exploitation excessive, ces bateaux ne sélectionnent pas les prises, mais ils prennent tous sans triage. Ce qui entraîne une diminution rapide des espèces. Sans oublier que parfois, ces bateaux usent des produits toxiques aux faunes marines dans le but d’avoir plus de poissons. Ce qui rend très primordiale la lutte contre cette pratique de pêche illégale.
Adoption d'une politique commune de pêche
Toute activité se doit d’être réglementée afin qu’elle soit un tremplin pour le développement. En matière de pêche, ce principe est également valable. L’étendue de l’espace maritime et marine permet à tout opérateur de pêche de s’exercer librement. Toutefois, avec les zones maritimes exclusives, il y a des limites pour chaque pays. Les limites du territoire imposent les limites de zones de pêche. Seulement, avec les accords inter-étatiques et régionaux, l’exercice de l’activité d’exploitation est autorisé suivant diverses conditions. C’est surtout dans le cadre de cet exercice qu’une politique commune doit être adoptée. Actuellement, les principes institués par le label MSC en constituent une. D’ailleurs, pour limiter la surpêche, ces principes sont les plus adéquats. Puisqu’ils garantissent la pêche durable et saine. Pour ce faire, cette politique instituée à travers l’adoption du label MSC, préconise trois choses à la fois. La première sur l’assurance de la pérennité de la famille des poissons. La seconde sur le maintien de la structure, de la fonction et de la diversité de l’écologie marine. Quant à la dernière, il s’agit de la gestion optimale des activités de pêcheries.